Peu d’hommes et de médecins, spécialistes urologues comme généralistes, savent quelles sont les causes – elles sont multiples – du cancer de la prostate, dit aussi cancer prostatique.
En dehors de l’alimentation dont je parlerai ensuite, le Professeur Joyeux (cancérologue renommé) en donne deux :
- le dopage éventuel, le body building pour rester jeune et beau
- des épisodes de prostatite, c’est-à-dire d’infection ou inflammation prostatique dans les jeunes années ou plus récemment. Il faut savoir que le traitement de ces infections-inflammations prostatiques est difficile car les antibiotiques et anti-inflammatoires atteignent difficilement le tissu prostatique, ce qui rend fréquentes les récidives d’épisodes d’infections prostatiques. Ils sont autant de traumatismes chroniques du tissu prostatique qui en quelque sorte vieillit prématurément.
On peut y ajouter le tabagisme et l’absence d’activité sportive (souvent due au surpoids)
L’alimentation qui favorise le cancer de la prostate
Les mauvaises habitudes alimentaires concernent surtout l’absence de modération dans les consommations suivantes :
- trop de viandes rouges et charcuteries (plusieurs fois par semaine) ;
- trop de produits laitiers de vache : beurre, yaourts, fromages, crèmes, verre ou bol de lait conservés à Ultra Haute Température (UHT) et contenant des facteurs de croissance destinés naturellement à l’animal issu de la vache bien plus qu’aux humains que nous sommes.
Autrefois, nos parents et grands-parents faisaient bouillir le lait. Ils savaient qu’ils le stérilisaient, mais ils ne savaient pas qu’ils détruisaient pratiquement tous les facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés. Aujourd’hui, l’industrie laitière s’est simplifié la vie en optant pour la stérilisation à Ultra Haute Température. Les facteurs de croissance n’ont pas le temps d’être neutralisés, ils sont présents dans ce que nous consommons et personne aujourd’hui n’est capable de nous dire quelle est la concentration que nous consommons dans tel ou tel produit laitier, des plus liquides aux plus solides.
Avez-vous remarqué que nous sommes les seuls mammifères adultes à boire du lait sous toutes les formes imaginables par les spécialistes du marketing ? On nous gave de publicités accompagnées d’allégations nutritionnelles concernant les goûts et la santé.
- trop de boissons sucrées avec ou sans faux sucres qui leurrent notre pancréas et le font trop travailler ou pour rien ;
- trop de cuissons des aliments, longues et à haute température, qui transforment les sucres complexes en sucres plus simples qui se stockeront en gras cancérigène ; qui cuisent trop les graisses animales comme végétales et les transforment en produits directement ou indirectement cancérigènes (benzopyrènes, nitrosamines).
Ajoutons à ces mauvaises habitudes alimentaires :
- l’excès d’alcool, vin en trop grande quantité (le maximum devrait être 1/4 litre par jour), vins cuits en apéritif et alcools forts, whisky, Ricard, gin, vodka… Il faut en rester à un verre de bon vin à chaque repas. Quant aux alcools forts, 1 par mois soit 12 par an, c’est largement suffisant.
Une alimentation riche en légumes, fruits, bonne huile (d’olive), oléagineux, épeautre, légumineuses accompagnée de tisanes, de thé vert est un bon moyen de se préserver du cancer de la prostate.
C’est aussi en général une alimentation qui permet de se préserver de tous les cancers.
Il est fort conseillé de pratiquer une activité physique pour ne pas stocker des graisses à potentiel cancérigène et pour consolider votre système ostéo-articulaire et musculaire.
Messieurs, l’avenir de votre prostate vous appartient ! N’attendez pas qu’il soit trop tard !
Livre conseillé : Cancer de la Prostate, enrayer l’épidémie et les récidives, professeur Henri Joyeux et Dr HM Hay
Du côté des plantes, la canneberge et le sabal, efficaces pour maintenir sa prostate « en bon état »…