Dès 1964, dans son livre, Les céréales et l’homme – une communauté de vie, le professeur Werner Kollath, chercheur en nutrition, a signalé qu’il existait d’étroites relations entre les habitudes alimentaires et les maladies de civilisation qui sont la cause de plus de 80% des décès.
Par suite d’erreurs alimentaires, l’organisme est contraint de chercher les substances actives absentes de l’alimentation dans les organes les moins importants, les dents, le squelette, le tissu conjonctif, afin que soient maintenues les fonctions vitales les plus importantes.
Voici quelles en sont les conséquences :
- Perturbation de l’état général, telle que fatigue et baisse de performances ;
- faiblesse cardiaque, faiblesse de la circulation sanguine avec tendance à l’œdème ;
- perturbation du métabolisme calcique avec modification pathologique des dents, dégénérescence maxillaire, du squelette et des articulations, ostéoporose ;
- dépôts calciques sclérotiques avec angines de poitrine, douleurs et pertes de mémoire ;
- allergie ; risques d’infections ;
- maladies du foie ; perturbations dans le fonctionnement des reins ;
- maladies des yeux, cataracte et lésion de la rétine ;
- affections gastriques et intestinales ; perturbation de la flore intestinale ;
- plus de 20000 maladies auto-agressives.
Notre corps se construisant ou se détruisant à partir des aliments que nous mangeons, retrouver des habitudes alimentaires saines serait donc une forme de médecine, peut-être la plus simple, et la plus préventive.
Déjà Hippocrate, le « père de la médecine », au IXè siècle avant Jésus Christ « préconisait cela : « que ton aliment soit ta seule médecine »
Au moyen âge, Hildegarde de Bingen donne une très grande place à l’alimentation, qui prévient mais aussi guérit les maladies : « Car vos aliments doivent être vos forces curatives ».
Elle donne une importance notable à une céréale oubliée de nos jours, l’épeautre, dont elle dit : « Le spelta est un excellent grain, de nature chaude, gros et plein de force, et plus doux que les autres grains : à celui qui le mange, il donne une chair de qualité, et fournit du sang de qualité. Il donne un esprit joyeux et met de l’allégresse dans l’esprit de l’homme. Sous quelque forme qu’on le mange, soit sous forme de pain, soit dans d’autres préparations, il est bon et agréable. »
Le docteur Gottfrieg Hertzka du Centre de cure Ste.Hildegarde à Allensbach au lac de Constance, au début du XXè siècle remettra en lumière les vertus de cette céréale, par sa redécouverte de la médecine hildegardienne.
Le docteur Wighard Strehlow, son successeur témoigne que sa « propre expérience clinique auprès de milliers de malades au cours de cinquante ans de pratique fait apparaître un taux de guérison par l’épeautre atteignant 90% pour toutes les maladies dues à l’alimentation ».
Je vous recommande son livre, L’art de guérir par l’alimentation selon Hildegarde de Bingen.
J’ai fait l’expérience moi-même des bénéfices de l’épeautre, et j’ai pu constater aussi ses bienfaits dans des situations de santé très critiques de personnes que je côtoyais.
Vous découvrirez dans ce blog de multiples manières de préserver ou de retrouver une bonne santé en changeant simplement certaines de vos habitudes alimentaires.
Bonjour, Je découvre votre blog aujourd’hui. Bravo pour cette initiative car effectivement il faut informer les consommateurs des pratiques trés intéressées de ces grands groupes agro-alimentaires et laboratoires pharmaceutiques!
En effet, la santé passe par notre alimentation et nous devons être le relais de ceux qui publient des études le démontrant!!
Bonne continuation!
Bonsoir,
Je vous remercie beaucoup pour votre commentaire qui est pour moi un grand encouragement car c’est le premier de mon blog !
Oui, mon désir est vraiment d’être un petit relais pour rendre les grandes études accessibles au plus grand nombre!
Je compte sur vos suggestions.
Je viens de faire une visite sur votre blog, le design est très sympa,
et je le retiens comme source de recettes !
A bientôt !
merci pour cet article